Un matériau ou un objet est qualifié de transparent lorsqu'il se laisse traverser par la lumière.
Cette notion dépend de la longueur d'onde de la lumière : ainsi, le verre est transparent dans le visible (on voit à travers), mais il bloque les rayons ultra-violets (ce qui explique notamment qu'on ne puisse pas bronzer derrière une vitre).
Plus précisément, aucun matériau n'est totalement transparent : il absorbe plus ou moins en fonction de la longueur d'onde. Voir aussi Absorbance à ce sujet. Plus l'absorbance d'un matériau est faible à une longueur d'onde donnée, plus il est transparent pour cette longueur d'onde.
La notion de transparence trouve de nombreuses applications physiques. Par exemple, la silice est particulièrement peu absorbante autour de 1,55 µm (atténuation de 0,2 dB/km pour une bonne fibre optique), par conséquent on utilise cette longueur d'onde pour les télécommunications transmises par fibre optique. On doit également s'en préoccuper lorsqu'on s'intéresse à l'imagerie médicale, en effet, on doit gérer les différences de transparence des différents organes. Les milieux biologiques étant généralement très aqueux, on tente d'utiliser des sources de lumière dans la fenêtre de transparence de l'eau.
Dans certains contextes, la transparence est le fait, pour un être humain en particulier, de voir nettement ce qui est « de l'autre côté » du matériau ou de l'objet. Par exemple : « la transparence du mica permet de voir la fusion du verre dans le four ».